Le silence des oiseaux
Deux piafs sur un câble perchés :
Un monde semble les séparer, ou alors sont-ils absorbés, ensemble, par ce qui s'offre à eux...
Le brouillard leur embrouille peut-être l'esprit et ils s'oublient ..., "dans le vent glacé",
et peut-être, "finiront-ils par se lasser"... (oups, Dominique A vient de faire un détour par ici)
de tous ces paysages de rêve qu'ils ont en tête.
Peut-être que les fleurs embrûmées les transportent vers un paradis, un peu perdu ces temps-ci, un paradis où d'autres fleurs si délicates attireraient leur regard, tiens, comme celles de ma besace qui ne devait m'accompagner que l'été et qui finalement ont réchauffé mes pupilles cet hiver...
Ah non ! Je sais ! Ils rêvent d'une partie de foot monumentale avec les trois bonshommes qui pioncent encore à cette heure, tout près...
D'une triangulaire, ils passeraient à un pentagone mouvant...
Et puis non, peut-être traversent-ils une crise, leur crise existentielle, ils se font la gueule !
Ils se trouveront ou se retrouveront _______ ceci est une perche pour vous parler de "chaussures italiennes", le chef d'oeuvre (d'après les critiques) d'Henning Mankell qui aime faire, refaire et défaire des relations, les habiller de situations presque insensées mais finalement presque banales.
Zut, assez discuté, je les laisse dans leur embrouille des brumes ces deux tourterelles (au fait, vos copines les hirondelles sont de retour), et je retourne vite fait bien fait lire chaussure à mon pied.
Je les ai entendues chanter, puis elles se sont envolées.